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Sulawesi, Aux alentours de Baubau




28 juin 2018 / 11 octobre 2019


Baubau doit une partie de sa renommée à sa forteresse, Benteng Keraton Buton, également connue sous le nom de Buton.Benteng Keraton Walio.
C'est la fierté du peuple Buton. Construite au XVIsiècle, sous le règne du troisième sultan de Buton, Langsa Aji, qui portait le titre de sultan Kaimuddin, cette forteresse royale s'étend sur une superficie de 23,375 hectares, soit, à titre de comparaison, plus de 2 fois celle de la citadelle de Carcassonne en France. Le livre Guinness des records, dans son édition de 2006, lui attribue d'ailleurs le titre de plus grande forteresse du monde.
La construction de la forteresse a débuté précisément en 1592 et a été achevée près de 50 ans plus tard, à savoir en 1645. Son enceinte circulaire en pierre calcaire, magnifiquement préservée, est longue de 2740 mètres. Les murs de celle-ci, haut de 2 à 8 mètres et épais de 1,50 à 2 mètres, sont percés de 12 portes (ou lawa) servant de lien entre la forteresse et les villages environnant. L'enceinte est également flanquée de 16 bastions (ou baluara) disposant de 4 à 6 canons chacun.


Baubau, Keraton Buton, mur d'enceinte de la citadelle


Baubau, Keraton Buton, Baluara (Bastion) et Badili (Canon)


Baubau, Keraton Buton, enceinte de la citadelle

La période royale de Buton a duré du début du XIVau XVIsiècle. 
En 1540, l’entité politique se transforme en sultanat à la suite de la conversion du monarque à l’islam. De facto, le 6ème roi de Buton s'érige en premier sultan de ButonÀ cette époque, Baubau n'était encore que Wolio. Le sultanat de Buton a duré jusqu'à la mort du dernier sultan en 1960. Six rois et 38 sultans se sont succédé sur le trône de Buton. 
L'existence de la forteresse du palais de Buton a eu une influence majeure sur l'existence du royaume. En plus de quatre siècles, le sultanat de Buton a ainsi pu résister et contrer les menaces de l'ennemi.
Une promenade sur le haut des remparts offre une vue imprenable sur la ville de Bau Bau ainsi que le va et vient des bateaux dans le détroit du Buton.


Baubau, Keraton Buton, vue sur la ville


Baubau, Keraton Buton, vue sur la ville

L'intérieur de la citadelle abrite notamment des maisons traditionnelles et la mosquée royal Al-Muqarrabin Syafyi Shaful Mu'min plus connue sous le nom de Grande Mosquée Wolio. Construite en 1712, sous le règne de Sakiyuddin Durul Alam, le 19e sultan de Buton, c'est aujourd'hui la plus ancienne mosquée de Sulawesi Tenggara. Elle peut accueillir un millier de fidèles et possède 12 entrées.
Extérieurement, la construction est simple et ordinaire. En revanche, son histoire est riche en mythes.
Ainsi, selon la croyance populaire, à l'intérieur de l'édifice, juste derrière le mihrab et au niveau de la tête de l'imam lorsqu'il se prosterne, une mystérieuse entrée souterraine est censée être directement "connectée" avec La Mecque. De cet endroit, il serait tout simplement possible d’entendre l'adhan,  l'appel à la prière, en provenance de la ville sainte.
En réalité, il s'agirait une porte secrète construite pour permettre l’exfiltration du sultan de Buton et de sa famille en cas d'attaque ennemie. Lors de la réhabilitation de la mosquée dans les années 1930, l'accès souterrain a été condamné pour ne conserver qu'un orifice de la taille d'un ballon de foot, caché par un tableau.


Baubau, Keraton Buton, la mosquée royale Wolio


Baubau, Keraton Buton, enclos de Batu Popaua et le Kasulana Tombi 


Baubau, Keraton Buton, Batu Popaua

Batu Popaua est une pierre sacrée. Cette pierre plate de 0,5 m² a, en son centre, un trou qui a l'apparence d'un vaginC'est à cet endroit que les rois et sultans de Buton prêtaient serment. Le futur monarque, tourné en direction de la Qibla, était intronisé après avoir inséré alternativement ses jambes dans l'espace rocheux, jusqu'à la hauteur du mollet, tout en faisant tourner un large parapluie au dessus de sa tête.
Auparavant, le processus de prestation de serment avait eu lieu, non loin de là, à Batu Wolio, une autre pierre sacrée. Pierre bleue foncée de grande tailleBatu Wolio avait, semble-t-il, originairement la forme d’un phallus. Afin d'éviter toute controverse, les autorités de la mosquée ont fait tailler la pierre à la base du linga. Son caractère sacré demeure néanmoins, Batu Wolio est considéré comme un symbole de force face aux différents défis de la vie.
A proximité de la mosquée, le mât de drapeau (Kasulana Tombi)fabriqué en bois de teck et haut de 21 mètres, a été édifié à la fin du XVIIsiècle pour arborer la bannière du sultanat de Buton. Au cours des années 1870, il fut frappé par la foudre, endommagé puis réparé. Insensible au défilé des siècles et aux pires rafales de vent, ce mât, soutenu par un support en bois sans un seul cloun'est jamais tombé.
En face de la mosquée se dresse une imposant construction: Baruga. Autrefois, Baruga servait de lieu de rassemblement aux sultans pour y organiser des cérémonies, des festivités ou discuter de questions économiques, politiques et autres. Aujourd'hui, la régence du Buton y programme des fêtes et des cérémonies traditionnelles.


Baubau, Keraton Buton, Baruga


Notre circuit du jour passe également par "Kampung Topa Sulaa, surnommé "Kampung Tenun", le village des tisserands. L'origine du tissage sur l'île de Buton remonte au XIVsiècle.
Kampung Topa Sulaa est le plus ancien centre de tissage de l'île. Sous les habitations en bois, sur pilotis, les villageoises s'affairent sur des machines à tisser traditionnelles pour perpétuer une tradition séculaire transmise de génération en génération. Elles aident ainsi à subvenir aux besoins de la famille, les revenus de leurs époux pêcheurs devenant de plus en plus irréguliers et insuffisants.
Les vêtements qu’elles confectionnent sont uniques et ne sont pas réservés aux rares touristes qui connaissent le village. Les vêtements traditionnels sont toujours portés par les habitants.
Les tissus de Buton sont le résultat du long processus d'imagination. Cela se voit à l'impressionnante variété et complexité des motifs, chacun ayant son propre nom, sa propre signification et son symbolisme.
Le style, la couleur du tissu et son utilisation sont des marqueurs d'identité et de statut. En général, il existe deux catégories de motifs: ceux avec de longues lignes circulaires (leja) pour les femmes et ceux à carreaux ou à fleurs pour les hommes.
Toutefois, si les codes vestimentaires féminins acceptent quelques entorses, certains vêtements destinées aux femmes pouvant arborer des motifs plutôt réservés aux hommes, ceux de la gente masculine, sont plus strictes. Le sarong avec des motifs leja n'est jamais portés par un homme. Les seules tenues masculines pouvant recourir à ce type de motifs sont les vêtements longs portés lors des cérémonies traditionnelles.


Tisserande  dans le village de Sulaa




Maisons traditionnelles dans le village de  Sulaa

Si les tisserands, les vêtements colorés et les maisons traditionnelles récemment repeintes avec des couleurs vives, constituent les principale attractions du village, Sulaa abrite également de nombreux pêcheurs. 
Ici, la pêche était autrefois florissante, épargnée par les conséquences du développement économique qui perturbe maintenant gravement les populations de poissons de la région. La zone située à proximité des îles Kadatua et Siompu promettait une abondance de poisson aux pêcheurs, notamment les pêcheurs traditionnels pratiquant la pêche quotidienne sur des embarcations familièrement appelés koli-koli. Ce secteur subit aujourd'hui une grave crise, obligeant les autorités à lui venir en aide. 
A l'instar des autres villages jalonnant les 42 km de littoral que compte Baubau, l'algoculture est également présente à Sulaa. En mer, particulièrement de juin à septembre, les hommes cultivent l’agar-agar (algue). Ce sont souvent des pêcheurs qui se muent en cultivateur d'algues lorsque la saison sèche arrive. Pour faire pousser les algues, les producteurs fixent des boutures sur des cordes tendues dans des eaux peu profondes. Environ quarante-cinq jours plus tard, les cordes sont récupérées et les plus grosses algues sont mises à sécher. Utilisées depuis des siècles dans l’alimentation, les algues ont vu leur production décoller dans les années 1960, lorsque l’industrie agroalimentaire a commencé à s’en servir massivement comme agent de texture dans la composition de produits aussi variés que la pâte dentifrice, les cosmétiques, les boulettes de poulet ou encore les crèmes glacées. Là encore, l'activité n'est plus aussi prometteuse. Avec le changement climatique, les algues éprouvent de plus en plus de difficultés à se développer et la concurrence internationale a entraîné une importante chute des cours.


Bateaux de pêche dans le port de Sulaa


Bateaux  colorés  dans le port de Sulaa


Sulaa, maison de pêcheur

Afin de développer l’attractivité de Kampung Topa, les maisons traditionnelles "Banua Tada", situées le long des rues du village, ont été agrémentées de couleurs vives et de fresques. Un total de 107 maisons et 60 bateaux de pêche ont été peints en 2 mois. Une cinquantaine de maisons arborent des fresques murales qui toutes ont pour thèmes les deux principales activités du village, à savoir le tissage et la pêche. On recense actuellement 70 pêcheurs et 100 tisserands en activité à Kampung Topa.
Les peintures murales ont été dessinées par 7 artistes venus spécialement de Jakarta.
Comme il l'a fait dans diverses régions d’Indonésie, notamment à Tangerang, Tual, Cirebon et Kendal, Pacific Paint, leader indonésien de la fabrication de peinture a financé ce programme à l’occasion de son 75ème anniversaire.
L’inauguration est programmée le 30 juin prochain.


Sulaa, fresque murale


Sulaa, fresque murale


Sulaa, fresque murale


Sulaa, rue bordée de maisons colorées


Sulaa, fresque murale


Sulaa, fresque murale


Sulaa, fresque murale


A proximité de Sulaa, et à moins d'une dizaine de kilomètres de Baubau, nous atteignons le paradis "Pantai Nirwana". Ici, l'exotisme est à son comble: une vaste plage de sable blanc d'une incontestable beauté, des eaux limpides allant du blanc au turquoise en passant par le bleu clair, offrant ainsi l'un des plus beaux dégradés de couleurs de l'Île. 
Bordé de cocotiers, l'endroit est idyllique pour se livrer aux douceurs du farniente. Calme et zen, cette plage ne demande qu'une chose: qu'on s'y pose, les doigts de pieds en éventail !  On y sent le sable fin et chaud crisser entre les orteils. Cette plage à la pente douce, aux eaux calmes et chaudes est particulièrement réputée pour la beauté de ses couchers de soleil. 
Une autre façon de profiter du lieu est d'investir un "gode-gode", une sorte de hutte au plancher surélevé et au toit en feuilles de cocotier où l'on peut s'installer à l'abri du soleil. Pantai Nirwana fait aussi le bonheur des fan de plongée.
Il est également loisible de soulager un petit creux en dégustant des plats typiques de Buton dans les warung et les restaurants implantés sur le rivage mais aussi en grillant du poisson ou du maïs sur l'un des barbecues installés à l'ombre des cocotiers.
Certains habitants de la région affirme que les eaux de Pantai Nirwana bénéficient de vertus thérapeutiques uniques. Plonger dans ces eaux d'une pureté remarquable permettrait de traiter certains types de maladies telles que l'asthme et les troubles du système respiratoire. 
Une chose est certaine, quelques heures à Pantai Nirwana constituent une thérapie efficace pour lutter contre le stress.
Enfin, et contrairement aux affirmations du guide "Lonely Planet", l'endroit est particulièrement propre...y compris le week-end.


Baubau, Pantai Nirwana


Baubau, Pantai Nirwana


Baubau, Pantai Nirwana


Baubau, Pantai Nirwana


Un peu plus tard, à "Air Terjun Tirta Rimba", littéralement chute d'eau de Tirta Rimba, dans le village de Kadolomoko, changement total de décor dans l'un des plus beaux sites naturels de la régence de Buton.
Tirta Rimba est située au fond d’une gorge, au coeur d'une forêt dense à la végétation verte et luxuriante, révélant un paysage aux alentours aussi fascinant que la cascade elle-même. 
Dès que l'on pénètre cet environnement forestier la fraîcheur nous envahit tandis que le bruit de l'eau qui tombe se mêle au chant des oiseaux. Puis soudain, jaillissant des entrailles de la forêtbrisant le flot de la rivière Kolalukuna, une cascade d'une exquise beauté sublime notre regard. Sa gracieuse courbe écumante se précipite dans le vide à 6 mètres de hauteur avant de s’abîmer avec fracas dans une vasque artificielle qui invite à la baignade.
Tirta Rimba est un lieu de villégiature très prisé des habitants de Baubau et de ses environs. Ils viennent dans ce lieu paisible pour profiter d’un moment de détente, se baigner ou pique-niquer. Les plus audacieux, après avoir escaladé de glissants rochers, se faufilent à l’arrière l’épais rideau avant de le transpercer pour sauter ou plonger dans le bassin. 


Tirta Rimba


Tirta Rimba


Tirta Rimba


Nous terminons notre journée dans un lieu assez particulier, Ngkari-ngkari, un  morceau de Bali en terre de Buton.
Ngkari-ngkari, est situé à environ 20 kilomètres du centre de Baubau. Le village est peuplé d'habitants originaires de Buleleng sur l’île de Bali, venus à Baubau vers la fin des années 70, à la faveur d'un programme de transmigration.
La taille et surtout la répartition de la population du pays sont un problème récurent du pays.
Le programme de transmigration était une initiative du gouvernement colonial néerlandais, poursuivie par le gouvernement indonésien pour déplacer les "sans-terres" des îles densément peuplées d'Indonésie (Java, Bali et Madura) vers les régions moins peuplées du pays (Papouasie, Kalimatan, Sumatra, Sulawesi notamment) afin d'obtenir un meilleur équilibre démographique et de réduire la pauvreté en offrant aux migrants des terres et de nouvelles opportunités de générer des revenus. 
Dès les années 1950, les autorités ont accentué le programme officiel d’aide à la transmigration. Au cours des cinq premiers plans quinquennaux, de 1969 à 1994, plus de 1 650 000 familles, soit quelque 5,5 millions de personnes, ont été déplacées vers des fronts de colonisation agricole dans les îles périphériques. Les impacts de cet immense programme, officiellement interrompu en mars 2000, ont été considérables. De nature économique et culturelle, ils se sont aussi manifestés par un meilleur étalement du peuplement du pays et par la transformation de la carte des ressources forestières. (source:  "Le monde vu d'Indonésie", Hérodote, 2003/1 n°108, page 116).
Les détracteurs du programme soutiennent que celui-ci n'a pas pas réussi à améliorer le sort des migrants. Ils mettent en avant plusieurs arguments. D'une part, les sols pauvres des nouvelles exploitations ne permettaient pas une productivité aussi importante que sur les sols volcaniques de Javal et de Bali. D'autre part, les colons se révélèrent souvent être des paysans sans aucune maîtrise des indispensables techniques de fertilisation et ne disposant que de capacités limitées d'investissement. Par ailleurs, ils reprochent également au programme de transmigration un impact environnemental négatif (accélération de la déforestation, surexploitation des terres, épuisement des ressources naturelles). Enfin, ces migrations seraient, sur certains territoires (Kalimatan, Papouasie)à l'origine d'affrontements communautaires.
A Ngkari-ngkari l'influence de la culture balinaise est prégnante dès que l'on pénètre dans le village d'où le surnom de "Little Bali" que lui ont donné certains visiteurs. Chaque maison possède un lieu de culte (sanggah) avec des formes et des styles architecturaux balinais. Le village dispose également d'un remarquable temple hindou.
Même s'ils ont quitté leur île natale depuis longtemps, ces habitants ont su préserver leurs coutumes balinaises, l'adat ne saurait être abandonné.
Personnellement, nous avons beaucoup apprécié l’atmosphère rurale de ce village, l'accueil chaleureux et l’hospitalité de sa population.



Ngkari-ngkari, little Bali


Ngkari-ngkari, monument de de la transmigration


Ngkari-ngkari, temple du village


Après 5 années de travail acharné, d'un sol humide et calcaire, recouvert d'arbres et d'arbustes, les balinais ont fait de la région de Ngkari-ngkari une terre agricole fertile, totalisant plus de 420 hectares de rizières, et un exemple de réussite du programme de transmigration.


Ngkari-ngkari, rizière à proximité du village





Commentaires

  1. Comme vos journées sont bien remplies et hautes en couleur !
    Aurore

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    Réponses
    1. Oh que oui, et on a déjà qu'une idée en tête, revenir le plus rapidement possible!

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