5 juin 2018
Ce matin, les nuages sont partout. Dommage, car nous entreprenons la visite de la Place Merdeka (Place de l'indépendance). Avec 1 km² de superficie, elle est présentée comme étant la 2ème plus grande place urbaine du monde après la place Xinghai à Dalian, en Chine.
En son centre, se dresse le monument identitaire de Jakarta: Monas, acronyme de Monument National, un obélisque haut de 132 mètres, recouvert de marbre d'Italie. Initié par Soekarno, premier président de la jeune république d'Indonésie, sa construction a débuté le 17 août 1961 et s'est achevée 14 ans plus tard. Il a été inauguré le 12 juillet 1975 par le président Suharto.
Monas a été érigé pour commémorer la résistance et la lutte du peuple indonésien en vue de son indépendance vis à vis du gouvernement colonial des Indes orientales néerlandaises. Construction décriée et jugée excessive à ses origine, Monas fait la fierté des citoyens de Jakarta et, bien sûr, du peuple indonésien.
Le sommet du monument est couronné d'une flamme en bronze de 14,5 tonnes. Elle a une hauteur de 14 mètres et un diamètre de 6 mètres. Composée de 77 pièces de bronze assemblées, la structure en forme de flamme était, à l'origine, recouverte d'une feuille d'or de 35 kg. A l'occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance, en 1995, la feuille d’or a été recouverte et portée à 50 kg!
Cette flamme est illuminée la nuit.
Les concepts hindouiste du lingam, symbolisant le phallus représentation de l'énergie masculine, les éléments positifs et la lumière du jour et du yoni, symbolisant la vulve représentation de l’énergie féminine, les éléments négatifs et la nuit, sont intégrés dans la conception du Monas. Associés et à jamais inséparables, ils représentent l'harmonie, l'équilibre, la fertilité, l'énergie créatrice et la durabilité qui se complètent depuis les temps les plus lointains de l'histoire de l’Indonésie. L'obélisque symbolise également le pilon de riz (alu), tandis que le gobelet représente le mortier (lesung) que l'on trouve dans tous les foyers d'agriculteurs indonésiens traditionnels. Un clin d'œil au secteur agricole.
Le monument est ouvert au public du mardi au dimanche de 8h00 à 22h00, son accès est payant.
Afin de découvrir un somptueux panorama sur la ville, les gratte-ciel, la mosquée Istiqal et la cathédrale Sainte-Marie de Jakarta, le palais présidentiel ou encore la gare de Gambir, un minuscule ascenseur permet d'atteindre le belvédère: une plate-forme d'observation qui culmine à 115 mètres au dessus du niveau du sol, soit à 17 mètres du sommet de la flamme.
En son centre, se dresse le monument identitaire de Jakarta: Monas, acronyme de Monument National, un obélisque haut de 132 mètres, recouvert de marbre d'Italie. Initié par Soekarno, premier président de la jeune république d'Indonésie, sa construction a débuté le 17 août 1961 et s'est achevée 14 ans plus tard. Il a été inauguré le 12 juillet 1975 par le président Suharto.
Monas a été érigé pour commémorer la résistance et la lutte du peuple indonésien en vue de son indépendance vis à vis du gouvernement colonial des Indes orientales néerlandaises. Construction décriée et jugée excessive à ses origine, Monas fait la fierté des citoyens de Jakarta et, bien sûr, du peuple indonésien.
Le sommet du monument est couronné d'une flamme en bronze de 14,5 tonnes. Elle a une hauteur de 14 mètres et un diamètre de 6 mètres. Composée de 77 pièces de bronze assemblées, la structure en forme de flamme était, à l'origine, recouverte d'une feuille d'or de 35 kg. A l'occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance, en 1995, la feuille d’or a été recouverte et portée à 50 kg!
Cette flamme est illuminée la nuit.
Monumen Nasional (Monas) |
Les concepts hindouiste du lingam, symbolisant le phallus représentation de l'énergie masculine, les éléments positifs et la lumière du jour et du yoni, symbolisant la vulve représentation de l’énergie féminine, les éléments négatifs et la nuit, sont intégrés dans la conception du Monas. Associés et à jamais inséparables, ils représentent l'harmonie, l'équilibre, la fertilité, l'énergie créatrice et la durabilité qui se complètent depuis les temps les plus lointains de l'histoire de l’Indonésie. L'obélisque symbolise également le pilon de riz (alu), tandis que le gobelet représente le mortier (lesung) que l'on trouve dans tous les foyers d'agriculteurs indonésiens traditionnels. Un clin d'œil au secteur agricole.
Autre symbolique, celle des chiffres se manifeste partout dans l'architecture du Monas. L'architecte Raden Mas Soedarsono a abondamment incorporé, dans les dimensions du monument, les chiffres 17, 8 et 45 représentant le 17 août 1945, date de la déclaration d'indépendance du pays. Il y a ainsi 17 marches pour accéder à l'entrée principale du monument. La première terrasse, connue sous le nom de "cawan", la coupe, est à une hauteur de 17 mètres, ses côtés mesurent 45 mètres et le garde-corps qui l'entoure est constitué de 1945 piliers.
On accède à Monas par le coté nord de la place Merdeka. A proximité de la fontaine et de la statue de Pangeran Diponegoro, un passage souterrain, long de 45 mètres, nous mène sur l'esplanade extérieure de Monas. Des bas-reliefs en ciment, entourant cette esplanade, retracent l'histoire de l'Indonésie, en commençant par celle des royaumes Singhasari et Majapahit. Au fur et à mesure que l'on avance dans le sens des aiguilles d'une montre, les descriptions historiques relatent un passé plus récent allant de la colonisation hollandaise à la proclamation de l'indépendance pour s'achever dans les années 1960.
En montant dans la coupe qui constitue la base du monument, on accède dans la salle de l'indépendance, Ruang Kemerdekaan,. Cette salle se situe au coeur d’un amphithéâtre. Elle renferme divers symboles de l'indépendance et de l'Etat indonésien dont le manuscrit original de la déclaration d'indépendance et un enregistrement du discours de Sukarno.
Ses portes en bronze mécanisées pèsent 4 tonnes et sont revêtues d'or et sont ornées d'une fleur de Wijaya Kusuma, symbolisant l'éternité, et d'une fleur de lotus, symbolisant la pureté.
Les portes, connues sous le nom de Gerbang Kemerdekaan ou la porte de l’indépendance, s’ouvrent lentement tandis que la chanson nationaliste Padamu Negeri est suivie d’un enregistrement de Sukarno lisant le texte de la Proclamation. Sur l'un des murs de marbre noir, côté est, se trouve le texte de la proclamation en caractères de bronze. À l’origine, la partie orientale arborait le drapeau indonésien le plus sacré, le Sang Saka Merah Putih, hissé le 17 août 1945. Toutefois, fragile et en mauvais état, il n’est plus exposé. Le mur du côté nord affiche une carte de l'archipel indonésien recouverte d'or.
Enfin, sur le mur, coté sud, on découvre, recouvert de bronze doré et pesant 3,5 tonnes, le Garuda Pancasila,, conçue par le Sultan Hamid II de Pontianak et adopté le 11 février 1950 comme emblème national de la République d'Indonésie. Sous les traits d'un aigle royal aux ailes déployées, le Garuda, monture mythique du dieu hindou Vishnu, supporte, sur sa poitrine, un bouclier héraldique divisé en cinq sections représentatives des cinq principes de l'idéologie nationale Pancasila. La disposition des plumes sur le Garuda évoque quant à elle le 17 août 1945, date de proclamation de l’indépendance de l’Indonésie: 17 plumes ornent chacune de ses ailes, 8 grandes plumes et 19 plus petites composent sa queue tandis que l'on en dénombre 45 sur son cou!
Le Garuda doré tient dans ses serres un parchemin sur lequel est inscrite la devise nationale "Bhinneka Tunggal Ika", couramment traduite par "Unité dans la diversité". Ivon nous explique que le texte de cette devise est extrait d'un poème javanais ancien et que sa transposition littérale donne "Bien que divisée, elle est une".
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Monas, bas-reliefs de la cour extérieure |
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Monas, bas-reliefs de la cour extérieure |
En montant dans la coupe qui constitue la base du monument, on accède dans la salle de l'indépendance, Ruang Kemerdekaan,. Cette salle se situe au coeur d’un amphithéâtre. Elle renferme divers symboles de l'indépendance et de l'Etat indonésien dont le manuscrit original de la déclaration d'indépendance et un enregistrement du discours de Sukarno.
Ses portes en bronze mécanisées pèsent 4 tonnes et sont revêtues d'or et sont ornées d'une fleur de Wijaya Kusuma, symbolisant l'éternité, et d'une fleur de lotus, symbolisant la pureté.
Les portes, connues sous le nom de Gerbang Kemerdekaan ou la porte de l’indépendance, s’ouvrent lentement tandis que la chanson nationaliste Padamu Negeri est suivie d’un enregistrement de Sukarno lisant le texte de la Proclamation. Sur l'un des murs de marbre noir, côté est, se trouve le texte de la proclamation en caractères de bronze. À l’origine, la partie orientale arborait le drapeau indonésien le plus sacré, le Sang Saka Merah Putih, hissé le 17 août 1945. Toutefois, fragile et en mauvais état, il n’est plus exposé. Le mur du côté nord affiche une carte de l'archipel indonésien recouverte d'or.
Enfin, sur le mur, coté sud, on découvre, recouvert de bronze doré et pesant 3,5 tonnes, le Garuda Pancasila,, conçue par le Sultan Hamid II de Pontianak et adopté le 11 février 1950 comme emblème national de la République d'Indonésie. Sous les traits d'un aigle royal aux ailes déployées, le Garuda, monture mythique du dieu hindou Vishnu, supporte, sur sa poitrine, un bouclier héraldique divisé en cinq sections représentatives des cinq principes de l'idéologie nationale Pancasila. La disposition des plumes sur le Garuda évoque quant à elle le 17 août 1945, date de proclamation de l’indépendance de l’Indonésie: 17 plumes ornent chacune de ses ailes, 8 grandes plumes et 19 plus petites composent sa queue tandis que l'on en dénombre 45 sur son cou!
Le Garuda doré tient dans ses serres un parchemin sur lequel est inscrite la devise nationale "Bhinneka Tunggal Ika", couramment traduite par "Unité dans la diversité". Ivon nous explique que le texte de cette devise est extrait d'un poème javanais ancien et que sa transposition littérale donne "Bien que divisée, elle est une".
Monas, salle de l’indépendance, Garuda Pancasila |
La base du monument, situé à une profondeur de 3 mètres sous le niveau du sol, abrite le musée national d'histoire.
Dans ce musée, 51 dioramas relatent quelques épisodes de l'histoire de l'archipel depuis les temps les plus reculés, ceux de la préhistoire, en passant par les royaumes de Srivijaya, Singhasari et Majapahit, la construction de Pura Borobudur, les hauts faits de la période de colonisation européenne, les soulèvements contre la Compagnie néerlandaise des Indes orientales puis la résistance pour s'affranchir du joug colonial hollandais. Les dioramas se poursuivent jusqu'au XXe siècle, illustrant l'occupation japonaise, la proclamation de l'indépendance de l'Indonésie en 1945, la période de la révolution nationale et de lutte pour l’indépendance. Ils s'achèvent avec les événements survenus pendant le Nouvel Ordre du régime de Soeharto.
Ce musée de 80 x 80 mètres a une hauteur sous plafond de 8 mètres.Dans ce musée, 51 dioramas relatent quelques épisodes de l'histoire de l'archipel depuis les temps les plus reculés, ceux de la préhistoire, en passant par les royaumes de Srivijaya, Singhasari et Majapahit, la construction de Pura Borobudur, les hauts faits de la période de colonisation européenne, les soulèvements contre la Compagnie néerlandaise des Indes orientales puis la résistance pour s'affranchir du joug colonial hollandais. Les dioramas se poursuivent jusqu'au XXe siècle, illustrant l'occupation japonaise, la proclamation de l'indépendance de l'Indonésie en 1945, la période de la révolution nationale et de lutte pour l’indépendance. Ils s'achèvent avec les événements survenus pendant le Nouvel Ordre du régime de Soeharto.
Le monument est ouvert au public du mardi au dimanche de 8h00 à 22h00, son accès est payant.
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Monas, diorama: lecture du texte de la proclamation du 17 août 1945. |
Afin de découvrir un somptueux panorama sur la ville, les gratte-ciel, la mosquée Istiqal et la cathédrale Sainte-Marie de Jakarta, le palais présidentiel ou encore la gare de Gambir, un minuscule ascenseur permet d'atteindre le belvédère: une plate-forme d'observation qui culmine à 115 mètres au dessus du niveau du sol, soit à 17 mètres du sommet de la flamme.
Monumen Nasional dans le smog |
Le niveau médiocre de la qualité de l’air à Jakarta, l'un des pires au monde, est bien connue. Ce matin, nous en faisons malheureusement l'amère expérience. Comme souvent à Jakarta, malgré le beau temps, le smog (brouillard de pollution) recouvre la ville, limitant énormément la visibilité. Nous n’apercevrons pas le mont Salak, situé dans la régence de Bogor, Java ouest ou la côte nord de Java.
Un pourcentage important de cette pollution atmosphérique, 70% selon le ministère de l'Environnement et des Forêts, proviendraient, des 3,5 millions de voitures et des 14 millions de motos qui sillonnent quotidiennement les rues de la capitale. Afin de se protéger contre ces émissions malsaines et dangereuses, de nombreux résidents, inquiets pour leur santé, portent des masques.
Un pourcentage important de cette pollution atmosphérique, 70% selon le ministère de l'Environnement et des Forêts, proviendraient, des 3,5 millions de voitures et des 14 millions de motos qui sillonnent quotidiennement les rues de la capitale. Afin de se protéger contre ces émissions malsaines et dangereuses, de nombreux résidents, inquiets pour leur santé, portent des masques.
Mosquée Istiqlal |
Taman Merdeka, Ravenala, l'arbre du voyageur |
Nous poursuivons notre journée au Musée National d'Indonésie, familièrement connu sous le nom de Gedund Gajah, bâtiment de l'éléphant, en référence à la statue de bronze, trônant devant le musée. Cette statue est en fait un cadeau de Chulalongkorn, Rama V roi de Siam, au peuple indonésien lors de sa visite à Batavia en 1871. Situé Jalan Medan Merdeka Barat n°12, ce musée d'histoire, de géographie, d'ethnologie et d'archéologie dont les origines datent de la présence hollandaise à Batavia est considéré comme étant l'un des plus beaux, des plus riches et des plus complet musée d'Asie du sud-est.
Sur quatre étages, on y découvre d'impressionnantes collections en provenance des différentes régions d'Indonésie, mais également de nombreux pays d'Asie du sud-est. Environ 141,000 objets, très hétéroclites, y sont conservés, allant des artéfacts des temps préhistoriques aux trésors des temps modernes.
Le musée abrite ainsi de somptueuses collections d'art hindou-Bouddhiste de l'ancienne Indonésie (sculptures, statues en pierre recueillies à Java, Sumatra, Bornéo, Bali) ainsi que de nombreuses collections de céramiques asiatiques, de magnifiques tissus, notamment des koffo de Sulawesi et des batiks primitifs, des reliques de l'Indonésie coloniale, une collection de maquettes reproduisant les plus belles constructions architecturales de l’archipel, ou encore une exposition de trésors en or.
Bref, un endroit fabuleux et incontournable à Jakarta, même si on peut regretter que nombre d'explications ne figurent qu'en langue indonésienne.
Ouvert de 8h30 à 16h00, le musée est fermé le lundi et les jours fériés. Il propose des visites en français et en anglais notamment.
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Musée National d'Indonésie, Statut de l'éléphant |
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Statue d'Adityawarman représenté en Shiva Bhairava |
Musée National d'Indonésie |
A la sortie du musée, nous nous adonnons à notre activité favorite: arpenter les ruelles cachées perpendiculaires aux grands axes, sans but particulier, juste une immersion pour ressentir l'atmosphère de la ville.
En ces lieux, tous nos sens sont mis à l’épreuve, l’ouïe, l'odorat notamment mais aussi l’orientation ou encore l’équilibre pour poser un pied sur un bout de trottoir défoncé, quand du moins il existe.
En fin d'après-midi, après maintes tours et détours lors de cette superbe promenade, nous optons pour le repos de nos pieds. C'est en bajaj que nous rejoignons notre hôtel.
En ces lieux, tous nos sens sont mis à l’épreuve, l’ouïe, l'odorat notamment mais aussi l’orientation ou encore l’équilibre pour poser un pied sur un bout de trottoir défoncé, quand du moins il existe.
En fin d'après-midi, après maintes tours et détours lors de cette superbe promenade, nous optons pour le repos de nos pieds. C'est en bajaj que nous rejoignons notre hôtel.
Le bajaj, véhicule emblématique de Jakarta, est un moyen de transport populaire, pratique pour les trajets courts. Ce véhicule fait partie intégrante du paysage des routes encombrées de cette ville animée.
D'origine indienne, le bajaj, a été développée en collaboration avec la société italienne de motos Vespa. Plus tard, il a été importé en Indonésie et sa construction a finalement été transférée dans l'archipel.
Doté de 3 roues, une à l'avant et 2 à l'arrière, son volant est quant à lui semblable à celui d'une moto. Conçu pour accueillir deux passagers, il n’est pas inhabituel de voir 3 ou 4 passagers entassés dans l'engin. Ses tarifs sont moins onéreux que les taxis classiques mais plus élevés que ceux des ojek (motocyclettes locales), car son toit protège les passagers du soleil et de la pluie et il offre un espace plus important pour transporter sans et bagages .
Afin d'éviter de mauvaises surprises et les tarifs irrationnels de prime abord, il convient de négocier le tarif auprès du chauffeur avant d'accepter de lui confier la course.
Bruyants et souvent malodorants, leur nombre semble avoir diminué de façon drastique, on en comptabiliserait plus que 12 000 à ce jour contre 15000 en 2015. Pourtant, rivalisant de volume et bourdonnant dans le tumultueux trafic de Jakarta, ils sont toujours aussi attrayants.
En route pour une balade en bajaj |
Jalan Medan Merdeka Utara |
Nous achevons notre course au nord de la place Merdeka, sur Jalan Medan Merdeka Utara. Sur cette artère a été édifié le Palais Présidentiel, Istana Merdeka (le palais de la liberté). Achevé en 1879, il abritât pendant de nombreuses années, les gouverneurs-généraux des Indes orientales néerlandaises. Après l'indépendance de l'Indonésie en 1949, le palais devint la résidence du président durant le règne Soekarno. Même si les présidents suivants n'ont que brièvement habité le palais, il demeure le siège de la Présidence de la République d'Indonésie et le lieu des événements officiels, notamment l’accueil d’hommes d’État étrangers, les cérémonies du Jour de l’Indépendance, les réunions du Cabinet.
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