30 juin 2019
Ce matin, nous visitons le musée du Wayang. Lors de notre 1ère tentative, à l'occasion de la visite du quartier début juin, nous avions trouvé porte close, le lundi étant le jour de fermeture des musées à Jakarta.
Le Museum Wayang, situé place Fatahillah dans le quartier de Kota Tua, est un petit musée consacré à l'art indonésien de la marionnette.
Selon une définition proposée par l'anthropologue Sarah Anaïs Andrieu (1), le terme "Wayang fait référence à la fois à l’objet marionnette, au spectacle qui la met en scène, et à l’événement social complet que constitue la performance" .
En ce lieu magique, sont exposées plus de 4000 objets, constituant d'exceptionnelles collections représentatives des différents styles du théâtre wayang, comme notamment le:
• wayang golek, les marionnettes y sont en bois, taillées en ronde bosse. Les têtes et les bras sont amovibles tandis que les corps sont généralement vêtues de riches étoffes. Si le wayang golek se rencontre à Java Centre, il se joue essentiellement chez les Soundanais de Java Ouest.
Disposées sur le Plangkan, une table de bois percée de trous, afin d'être facilement disponibles, les marionnettes représentatives du bien (les bons) entrent toujours à droite du Dalang tandis que celles représentatives du mal (les méchants) entrent toujours à gauche.
• wayang klitik, les marionnettes de bois en 2 dimensions. elles ne sont épaisses que de 1 ou 2 cm. La tête peut être ronde ou plate tandis que le corps peint est muni de bras en cuir, parfois en bois. Cet art se pratique principalement à Java Est.
• wayang kulit, aussi appelé théâtre d'ombres. Le spectateur ne voit ici que la silhouette de marionnettes, plates et découpées dans du cuir de buffle, déambulant en ombre chinoise sur un écran blanc éclairé par une lampe.
Proclamé en 2003 et inscrit depuis 2008 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, le théâtre de marionnettes Wayang, dans sa forme traditionnelle, raconte les mythes et histoires des fabuleuses épopées hindoues du Mahabharata et du Ramayana. Toutefois, le wayang sait également s'adapter à son époque, le répertoire évoque alors les légendes javanaises, les récits islamiques, les récits bibliques, l’histoire récente ou encore les chroniques locales.
Une constante toutefois, quelque soit le style, l'acteur incontournable, l'homme orchestre du théâtre de marionnettes Wayang reste le Dalang. Selon la tradition, le Dalang assure le lien entre les dieux et les hommes. Maître marionnettiste, manipulant les bras de ses marionnettes à l’aide de fines baguettes, l'artiste est tout à la fois un maître musicien, un chanteur, un conteur, un comédien, un humoriste, un imitateur et un philosophe qui anime, pendant des heures, le spectacle au rythme d'un orchestre de métallophones appelé gamelan.
Si la majorité des 4000 pièces, actuellement rassemblées dans ce musée, sont majoritairement originaires d'Indonésie, le lieu recèle également de superbes marionnettes en provenance d'autres contrées, notamment de Chine, du Cambodge, de Thaïlande, du Vietnam, de Malaisie, d'Inde, de Colombie ou de différents pays européens, La France y est représentée au travers du célèbre Guignol lyonnais.
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| Marionnettes wayang golek géantes, Gatotkaca et Dewi Pergiwa |
Le Museum Wayang, situé place Fatahillah dans le quartier de Kota Tua, est un petit musée consacré à l'art indonésien de la marionnette.
Selon une définition proposée par l'anthropologue Sarah Anaïs Andrieu (1), le terme "Wayang fait référence à la fois à l’objet marionnette, au spectacle qui la met en scène, et à l’événement social complet que constitue la performance" .
En ce lieu magique, sont exposées plus de 4000 objets, constituant d'exceptionnelles collections représentatives des différents styles du théâtre wayang, comme notamment le:
• wayang golek, les marionnettes y sont en bois, taillées en ronde bosse. Les têtes et les bras sont amovibles tandis que les corps sont généralement vêtues de riches étoffes. Si le wayang golek se rencontre à Java Centre, il se joue essentiellement chez les Soundanais de Java Ouest.
Disposées sur le Plangkan, une table de bois percée de trous, afin d'être facilement disponibles, les marionnettes représentatives du bien (les bons) entrent toujours à droite du Dalang tandis que celles représentatives du mal (les méchants) entrent toujours à gauche.
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| Marionnettes wayang golek, Bima |
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| Marionnettes wayang golek |
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| Marionnettes wayang golek, (Bandung, Saung Angklung Udjo) |
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| Princesse Sinta et prince Rama (Collection personnelle) |
• wayang klitik, les marionnettes de bois en 2 dimensions. elles ne sont épaisses que de 1 ou 2 cm. La tête peut être ronde ou plate tandis que le corps peint est muni de bras en cuir, parfois en bois. Cet art se pratique principalement à Java Est.
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| Marionnettes wayang klitik |
• wayang kulit, aussi appelé théâtre d'ombres. Le spectateur ne voit ici que la silhouette de marionnettes, plates et découpées dans du cuir de buffle, déambulant en ombre chinoise sur un écran blanc éclairé par une lampe.
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| Marionnettes wayang kulit |
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| Marionnettes wayang kulit |
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| Marionnettes wayang kulit |
Proclamé en 2003 et inscrit depuis 2008 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, le théâtre de marionnettes Wayang, dans sa forme traditionnelle, raconte les mythes et histoires des fabuleuses épopées hindoues du Mahabharata et du Ramayana. Toutefois, le wayang sait également s'adapter à son époque, le répertoire évoque alors les légendes javanaises, les récits islamiques, les récits bibliques, l’histoire récente ou encore les chroniques locales.
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| Le Wayang kulit Wahyu raconte des récits bibliques |
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| L'histoire récent peut également être source d'inspiration pour le Wayang kulit |
Une constante toutefois, quelque soit le style, l'acteur incontournable, l'homme orchestre du théâtre de marionnettes Wayang reste le Dalang. Selon la tradition, le Dalang assure le lien entre les dieux et les hommes. Maître marionnettiste, manipulant les bras de ses marionnettes à l’aide de fines baguettes, l'artiste est tout à la fois un maître musicien, un chanteur, un conteur, un comédien, un humoriste, un imitateur et un philosophe qui anime, pendant des heures, le spectacle au rythme d'un orchestre de métallophones appelé gamelan.
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| Un Dalang |
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| Guignol, Lyon (France) |
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| Marionnettes en bois originaires de Canton (Chine) |
D'autres petits trésors sont également exposées, notamment des marionnettes traditionnelles en herbe tressée (suket). A l'origine de ces marionnettes, un jeu d'enfants, celui de jeunes bergers, qui tout en gardant leur bétail, confectionnaient des personnages en herbe très réalistes. Avec ses réalisations, ils s'improvisaient alors marionnettistes.
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| Wayang suket |
En plus des collections de marionnettes, le musée présente également une collection de masques Topeng. Originaire de Bali, le masque Topeng est destiné à dissimuler, représenter ou imiter un visage.
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| Masque Topeng |
Par ailleurs, le musée propose régulièrement des représentations de théâtre wayang. Un atelier de fabrication et de réparation de marionnettes ont également élus domicile en ce lieu.A la sortie du musée, trônent d’impressionnants ondel-ondel. figures emblématiques de Jakarta.
Enfin, les pierre tombales de plusieurs notables des Indes Néerlandaises dont le plus connu est Jan Pieterszoon Coen, fondateur de la ville de Batavia, sont visibles dans le jardin du musée Wayang. Le musée, installé dans une ancienne demeure à pignons typiquement hollandaise datant de 1912, est en effet situé sur l'emplacement d'une ancienne église hollandaise du 17ème siècle, détruite lors d'un tremblement de terre en 1808.
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| Ivon et Line en compagnie d'Ondel-ondel |
Enfin, les pierre tombales de plusieurs notables des Indes Néerlandaises dont le plus connu est Jan Pieterszoon Coen, fondateur de la ville de Batavia, sont visibles dans le jardin du musée Wayang. Le musée, installé dans une ancienne demeure à pignons typiquement hollandaise datant de 1912, est en effet situé sur l'emplacement d'une ancienne église hollandaise du 17ème siècle, détruite lors d'un tremblement de terre en 1808.
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| Pierre tombale de Jan Pieterszoon Coen |
Cet après-midi, changement totale de décor. en effet, nous nous transportons à "Jakarta Fair Kemayoran 2018", organisée au centre international des expositions de Jakarta. Pendant 40 jours et sur une surface de 125 000 m², la capitale indonésienne y propose sa foire exposition annuelle ainsi que plus de 500 spectacles de divertissement.
A Jakarta Fair nous découvrons des pavillons d’exposition aussi variés que ceux des gouvernements provinciaux, d'importants groupes industriels indonésiens ou étrangers, de petites et moyennes entreprises. Au hasard des allées, nous découvrons ainsi une multitude de produits de divers secteurs tels que l'automobile et la moto, la technologie de l'information, des équipements sportifs, des articles de la mode et de l'habillement, des appareils ménagers, des meubles, des produits électroniques, culinaires, des créations artisanales, des productions cosmétiques, des plantes médicinales, des produits de services, de transport et autres.
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| Affiche de Jakarta Fair 2018 |
A Jakarta Fair nous découvrons des pavillons d’exposition aussi variés que ceux des gouvernements provinciaux, d'importants groupes industriels indonésiens ou étrangers, de petites et moyennes entreprises. Au hasard des allées, nous découvrons ainsi une multitude de produits de divers secteurs tels que l'automobile et la moto, la technologie de l'information, des équipements sportifs, des articles de la mode et de l'habillement, des appareils ménagers, des meubles, des produits électroniques, culinaires, des créations artisanales, des productions cosmétiques, des plantes médicinales, des produits de services, de transport et autres.
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| Encore quelque acquisitions de batik |
1er juillet
Sur Jalan M.H. Thamrin, une des artères majeures de Jakarta, siège de plusieurs ambassades dont l'ambassade de France, nous y faisons la rencontre de Ondel-Ondel. L'ondel-ondel est une marionnette géante et colorée, originaire de la culture du peuple Betawi. Les Betawi "peuple de Batavia" proviennent de l'assimilation, au 18ème siècle, de divers groupes ethniques ayant immigrés à Batavia.
Traditionnellement, l'ondel-ondel est fabriquée sur une structure de bambou d'environ 2,5 à 5 mètres de hauteur et d'environ 80 centimètres de diamètre. Les visages sont en bois, les cheveux proviennent de feuilles de palmier séchées et la structure en bambou est habillée de vêtements de couleurs vives, spécifiques à la tradition Betawi. Généralement, les ondel-ondel se déplacent en couple. L'homme a le plus souvent la tête rouge, une impressionnante moustache, des sourcils épais et des favoris. Le visage de la femme est blanc avec des lèvres rouges et des sourcils pointus. Ils sont le plus fréquemment accompagnés par des musiciens et parfois par des pratiquants de l'art martial du Pencak Sila.
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| Ondel-ondel sur Jalan MH Thamrim |
Au centre du rond-point "Bundaran Hotel Indonesia" se dresse l’un des monuments les plus emblématiques de Jakarta le "Selamat Datang", bienvenue en indonésien, également connu sous le nom de "Monumen Bundaran HI".
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| "Selamat Datang" au centre du rond-point "Bundaran Hotel Indonesia" |
Ce monument, commandé par le Président Sukarno en préparation des 4ème jeux asiatiques organisés à Jakarta en 1962, culmine à une trentaine de mètres au-dessus du sol. La statue représente deux personnages en bronze se tenant sur un piédestal, un homme et une femme effectuant un geste de bienvenue.
Selamat Datang symbolise l'ouverture de la nation indonésienne aux visiteurs des jeux asiatiques.
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| "Selamat Datang" |
Nous terminons la matinée au sein complexe Plaza Indonesia, ensemble de trois gratte-ciel:
- Édifiée en 2009, la tour Keraton at the Plaza est, avec ses 225 mètres et 48 étages, la plus haute des trois. Des appartements et un hôtel s'y sont installés;
- Également achevée en 2009, Plaza Office Tower culmine à 200 mètres. Sur 42 étages, elle héberge des bureaux ;
- Le Grand Hyatt Hotel Jakarta, haut de 122 mètres, abrite, depuis 1991, un hôtel de 443 chambres réparties sur 30 étages.
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| Le complexe Plaza Indonesia |
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| Le Grand Hyatt Jakarta |
Depuis plus de deux décennies, le Plaza Indonesia (ici dénommé P.I.) est l'un des principaux centres commerciaux haut de gamme de Jakarta. Sur 7 niveaux, il héberge, entre autres, de prestigieuses marques internationales du luxe telles que Louis Vuitton, Hermes, Cartier, Chanel, Gucci, Bottega Veneta et Bally, des salons de beauté et de soins, des boutiques d'ameublement, des restaurants, dees agences bancaires, un cinéma...
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| Au coeur de Plaza Indonesia |
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| Plaza Indonesia, le luxe à la française... |
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| ...ou à l'italienne |
C'est donc au Plaza Indonesia, un "temple du luxe", symbole de l'impressionnant essor économique du pays, que s'achève notre séjour 2018 en Indonésie. Un lieu, aux antipodes d'une autre réalité, celle d'un pays émergent dont la majorité des habitants ne dispose que d'un très faible pouvoir d'achat, à l'image de ces femmes et de ces hommes rencontrés dans les faubourgs de Jakarta ou sur les marchés traditionnels de contrées éloignées tel celui de Pasar Wameo à Baubau. Pour cette catégorie de la population, la consommation est essentiellement axée sur l'achat de denrées alimentaires et autres produits de base. Elle n'est pas encore entrée dans l'ère de la consommation de masse.
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| Pasar Wameo à Baubau. |
L’Indonésie dispose cependant de nombreux atouts pour gagner puis garantir son pari du développement: une population jeune, l'émergence d'une classe moyenne, d'immenses ressources naturelles (pétrole, gaz, charbon, cuivre, zinc, bauxite notamment). Toutefois, elle doit, dans un même temps, faire face à des défis aussi complexes que la réduction de la pauvreté et des inégalités tout en résistant à la montée incontrôlable de l'islamisme radical que font craindre certains attentats récents, à des tensions ethniques ou encore à des revendications autonomistes ou séparatistes (Aceh, Papouasi). A cette terrible équation, s'ajoute de colossaux défis écologiques et une exposition, peu commune, aux cataclysmes naturels.
Pays parmi les plus dynamiques d'Asie du Sud-Est, mais aussi le plus meurtri, le monde à les yeux rivés sur l'Indonésie. Elle a entamé sa transition démocratique dès la fin des années 1990, et depuis a fait d'énormes progrès. Souhaitons pour ce pays dotée d'une économique en pleine croissance, solide et associée à un développement marqué de son appareil politico-juridique, que les fruits répondent à l'espérance des fleurs.
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| Derniers instants à Jakarta au sein du Plaza Indonesia |
Après un bref passage à l'hôtel pour récupérer nos bagages, nous rejoignons l'aéroport en taxi. En 2012, Soekarno-Hatta est devenu le 9ème aéroport mondial avec près de 58 millions de passagers et le 3ème d'Asie derrière Pékin et Tokyo-Haneda. L'aéroport international Soekarno-Hatta tient son appellation des patronymes des deux leaders ayant proclamé l'indépendance du pays en 1945, respectivement premier président, et premier vice-président de la République d'Indonésie. A Soekarno-Hatta, c'est malheureusement déjà l'heure de faire nos adieux à Ivon, notre fille chérie. Ces instants sont déchirants même si ce n'est juste qu'un "au revoir". Une année de séparation et nous serons de nouveau réunis.
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| Soekarno-Hatta, ce n'est qu'en au revoir, à très bientôt fille chérie... |
Commence dès lors le long voyage du retour vers Dubaï, Paris et Rânes, il est 18h00 ici à Jakarta, 13h00 en France.
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| Soekarno-Hatta, dans quelques instants, embarquement pour Dubaï |
2 juillet
Le vol Dubaï Paris est beaucoup plus calme même si nous arrivons à destination quasiment sans avoir fermé l’œil. Il est près de 10h00 lorsque l'Airbus A 380 de la compagnie "Emirates" se gare face au terminal 2 C de l'aéroport Charles de Gaule.
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| Airbus A 380 de la compagnie "Emirates" à l'aéroport Charles de Gaule |
Après avoir retrouvé nos bagages, nous empruntons la navette "Le bus direct" qui nous dépose dans le quartier de la gare Montparnasse. Nous déjeunons dans un restaurant libanais voisin puis nous dirigeons vers Montparnasse-Vaugirard d'où nous prenons l'intercité en direction d'Argentan. Tini, impatiente de prendre des nouvelles de son pays, nous y attend.
Elle nous reconduit à la maison où nous passons la soirée tous les trois. Nous lui relatons bien sûr ce qui appartient maintenant au monde des souvenirs mais déjà se profilent les grandes lignes de notre prochaine séjour dans l'archipel.
Belle Indonésie, tu es dans notre coeur pour toujours.
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| Retour à Rânes en compagnie de Tini |
Après plus d'un mois de séparation, cela n'était jamais arrivé, nous retrouvons également notre fidèle Hank. Dans quelques années, quand sonnera l'heure de la retraite et si Dieu lui prête vie, il sera aussi du voyage...
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| Retrouvailles avec Hank |
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(1) Conférence organisée par le pôle recherche et documentation de l’Institut International de la Marionnette au Musée de l’Ardenne à Charleville-Mézières, le 2 mai 2017
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